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Des sources de stress qui s’accumulent au sein des familles
Un an après la crise sanitaire et au fur et à mesure que la situation de la COVID évolue, les sondages et les chiffres rendent visibles ses conséquences sur les populations vulnérables. Ces statistiques ne doivent pas être ignorées dans l’attente de jours meilleurs. C’est maintenant qu’il faut agir. La vulnérabilité engrange plus de vulnérabilité dans ces périodes difficiles. Il est donc essentiel de tenir compte de ces signaux d’alarme.
Selon l’Observatoire des tout-petits, une grande proportion des parents sondés (68 %) estime qu’être un parent comporte plus de défis qu’avant la pandémie, et 51 % affirment aussi que leur niveau de stress face à la situation actuelle liée à la COVID-19 est élevé. Cela s’explique par différents facteurs, dont la baisse des revenus, la perte d’emploi, l’insécurité alimentaire, le problème de logement, etc.
Les sondages sont unanimes, le taux de stress a drastiquement augmenté chez les parents. Les chiffres sont par ailleurs très éloquents : 41 % des parents de familles monoparentales contre 20 % des familles biparentales jugeaient leur santé mentale mauvaise ou très mauvaise en janvier dernier[1].
L’importance de soutenir les familles
Les organismes soutenus par Centraide œuvrent pour parer les effets sociaux de la crise sanitaire. L’une des prérogatives est de soutenir ces mêmes familles afin de conserver l’équilibre mental de tous ses membres.
La pandémie a accru l’isolement des familles alors qu’elles ne peuvent plus compter sur le soutien habituel de leurs proches. En raison des mesures de distanciation physique, 43 % des répondants mentionnent ne pas pouvoir compter sur leur soutien habituel. Sans oublier que 15 % des répondants n’avaient personne sur qui compter dans leur entourage pour les soutenir, et ce, même avant la pandémie. Centraide soutient sur tout son territoire des organismes qui créent un important filet et un réseau fort autour des enfants et des familles. Ces organismes se sont adaptés et ont innové pour répondre aux besoins, et ce, malgré un contexte sanitaire qui complexifie les interventions. Il faut saluer tout le travail des organismes qui se sont dépassés et qui ont été très imaginatifs.
[1] Source : Sondage Léger mené en partenariat avec l’Association d’études canadiennes, et Sondage Léger, 13 janvier 2021 : https://acs-aec.ca/wp-content/uploads/2021/01/Sante%CC%81-mentale-et-confinement-1-13-janvier-2021.pdf