La persévérance scolaire

Réussite des jeunes
31 octobre 2024 •  Par Centraide
Écolier assis par terre avec son sac à dos et un téléphone cellulaire

La réussite des jeunes, c’est la clé pour bâtir un Grand Montréal plus fort et plus prospère. Il s’agit d’un levier important pour lutter contre la pauvreté.

Chaque jeune qui obtient un diplôme d’études secondaires se dirige vers un meilleur avenir et de meilleures conditions de vie. Il en bénéficiera personnellement, mais en fera également profiter sa famille et sa communauté.

S’il est issu d’une famille en situation de pauvreté, il viendra briser un cercle vicieux, car il s’avère que le décrochage augmente les risques de pauvreté qui, en retour, augmentent les risques de décrochage.

C’est pourquoi tous les acteurs de la persévérance scolaire dont les écoles, les organismes communautaires, les institutions, Centraide, etc., s’unissent pour soutenir sans relâche les jeunes et les familles dans leurs efforts vers la réussite.

Chaque élève qui obtient son diplôme d’études secondaires

Icone Femme et nourriture - Conditions de vie
…aura de meilleures conditions de vie
Icone femme et homme - Esperance de vie
…aura une espérance de vie plus longue (+7 ans)
Icone étoile au dessus d'un escalier - Realisation
…se réalisera davantage à travers ses projets
Icone groupe de gens - Société
…aura une plus grande implication dans la société

Nous sommes sur la bonne voie

Le taux de diplomation a progressé de 19 points au cours des dernières années, passant de 67,7 % en 2009 à 87,1 % en 2023. À Laval, il atteint 85,2 % et 80,8 % en Montérégie.1

Cette avancée majeure est le reflet du travail de collaboration entre les partenaires locaux mobilisés grâce aux tables de quartier, ainsi que les partenaires régionaux réunis autour du Réseau Réussite Montréal et du Regroupement lavallois pour la réussite éducative.

Mais encore trop de jeunes décrochent

Petit portrait du décrochage scolaire en 2021 à Montréal.

17,7 %

des jeunes décrochent de l’école, soit 2 146 jeunes.2

14,6 %

de décrochage scolaire, chez les filles.2

20,8 %

de décrochage scolaire, chez les garçons.2

26,5 %

des décrocheurs québécois résident à Montréal.

En milieu défavorisé

33 %

des enfants qui entrent en maternelle sont vulnérables dans au moins un domaine de développement.

1/4

Dans certains quartiers, plus du quart des jeunes décrochent.


La PAUVRETÉ : UN FACTEUR-CLÉ DU DÉCROCHAGE

Pour être en mesure de progresser et de réussir à l’école, l’enfant ou l’adolescent doit notamment bénéficier d’un environnement familial qui subvient à ses besoins de base :

Dame et panier d'épicerie

Bien se nourrir

Disposer d’un lieu approprié pour faire ses devoirs à la maison

Icone populations vulnérables

Obtenir du soutien de ses parents

Or, les familles en situation de pauvreté vivent de l’insécurité alimentaire, risquent davantage d’être mal logées, ou de vivre des situations où il est parfois difficile d’offrir le soutien nécessaire pour leurs enfants : conditions de vie difficiles, stress, surmenage, etc.

L’histoire de Magalie

À 26 ans, Magalie est aujourd’hui gestionnaire dans une entreprise d’ameublement, un poste qu’elle n’aurait jamais cru possible d’atteindre lorsqu’elle était plus jeune. Mais son parcours n’a pas toujours été facile. Derrière son sourire confiant se cache une histoire marquée par des défis personnels, des conflits relationnels et une adolescence difficile. Heureusement, grâce à l’organisme communautaire Benado, soutenu par Centraide du Grand Montréal, elle a pu trouver un nouveau chemin, loin de l’agressivité qui a autrefois dominé sa vie.  

En savoir plus

Que fait Centraide en persévérance scolaire?

Il soutient des organismes et des projets qui agissent sur les principaux déterminants de la réussite scolaire concernant à la fois :

Le jeune · Sa famille · L’école · La communauté


Sources :

  1. Tableau de bord de l’éducation | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
  2. Regard 360

1 personne sur 5 reçoit notre aide.
5 personnes sur 5 en bénéficient.

À go, on Centraide

Soutenir un réseau de plus de 375 organismes communautaires, c’est aussi favoriser une société inclusive et sans pauvreté.