Mère d’une jeune adulte, Natacha ne se sentait pas interpellée par les activités de La Maison des Familles. Elle ne savait pas qu’elle y serait la bienvenue avant d’apprendre que l’organisme accueillait toutes sortes de familles et non seulement celles ayant de jeunes enfants. C’est Johanna, une intervenante du projet Citoyen-Relais, qui l’a invitée à se joindre aux activités, alors qu’elle venait d’emménager dans le quartier.
En effet, il arrive que Natacha ait aussi besoin d’aide, car elle porte une lourde charge mentale : une maladie qui l’empêche elle-même de travailler et une maman qu’elle accompagne dans des traitements de chimiothérapie, en plus d’être la mère d’une jeune adulte qui habite toujours avec elle. Son engagement à La Maison des Familles et au sein du projet Citoyen-Relais lui permet de se changer les idées et d’arrêter de penser à toutes ses tâches et aux difficultés qu’elle rencontre dans la vie.
Entre 2017 et maintenant, Johanna observe une nette progression chez Natacha qui a su développer une plus grande confiance en elle et un sentiment d’appartenance au quartier. Elle s’est approprié les ressources qui peuvent lui venir en aide et qu’elle peut référer aux autres.
« J’aime venir à La Maison des Familles une fois par semaine ou par dix jours. C’est un rythme qui me fait du bien. Parfois, c’est quand ils ont besoin de moi ou bien quand moi j’ai besoin d’eux aussi. »
Aussi, en tant que citoyenne-relais, Natacha fait partie d’un groupe intergénérationnel et diversifié tant sur le plan culturel que socioéconomique. Le projet est mené collectivement par un organisme jeunesse (PITREM), un organisme famille (La Maison des Familles de Mercier-Est) et un organisme pour aînés (Le Chez-Nous de Mercier-Est). Une belle mixité qui permet de rejoindre tous les groupes de la population et de bâtir des liens entre eux.
Huit à dix personnes sont formées chaque année pour jouer le même rôle que Natacha. D’année en année, les citoyens-relais se multiplient de manière à créer un filet de sécurité et de solidarité de plus en plus fort au sein de la communauté.
« On est comme une borne d’information à deux pattes qui est là, disponible pour les citoyens de Mercier-Est, s’il y a un besoin. C’est génial! Ça fait un quartier où on a une communauté. Le communautaire c’est la base, c’est une des fondations qui aide ceux qui en ont vraiment besoin. »
Visionnez le témoignage de Natacha
1 personne sur 5 reçoit notre aide.
5 personnes sur 5 en bénéficient.
À go, on Centraide
Soutenir un réseau de plus de 375 organismes communautaires, c’est aussi favoriser une société inclusive et sans pauvreté.