Une dure réalité
au cœur de notre mission
Le Grand Montréal abrite la majorité (60 %) des Québécois en situation de pauvreté.
Combien de personnes sont touchées?
315 000 personnes vivent sous le seuil de faible revenu. À cela s’ajoutent 200 000 personnes qui, avec des revenus annuels légèrement supérieurs (25 000 $, 26 000 $, 27 000 $), sont tout aussi vulnérables face aux imprévus de la vie.
Être en situation de pauvreté, c’est quoi au juste?
- Ne pas avoir assez d’argent pour répondre à ses besoins essentiels.
- Vivre au jour le jour avec un budget qui ne peut supporter aucune dépense imprévue.
- S’inquiéter de l’avenir, subir un stress constant et bien souvent, souffrir d’isolement.
Se loger
Se nourrir
Se vêtir
Se déplacer
Les défis actuels sont énormes pour les personnes en situation de pauvreté :
crise du logement, hausse du coût des aliments, anxiété financière, détresse psychologique, etc.
À combien s’élève le revenu d’une personne en situation de pauvreté?
Seuil de pauvreté dans le Grand Montréal
La MPC : un seuil minimal
Le seuil de pauvreté présenté est établi selon la MPC (Mesure du panier de consommation), mesure officielle de la pauvreté au Canada. La MPC est fondée sur le coût d’un panier de biens et de services couvrant les besoins de base : le logement, l’alimentation, l’habillement, le transport et les autres nécessités. Elle est calculée selon la région et le nombre de personnes dans le ménage.
La MPC représente un seuil minimal : être légèrement au-dessus ne signifie pas que l’on échappe à la pauvreté. Les personnes proches de ce seuil sont également en situation de précarité.
Qui sont les personnes les plus à risque de pauvreté?
L’appartenance à certains groupes — comme les minorités visibles — ainsi que des parcours de vie individuels, tels que l’immigration, la monoparentalité, le fait de vivre seul ou l’absence de diplôme d’études secondaires, sont autant de facteurs qui augmentent les risques de pauvreté.
Grandir pauvre : des défis à vie
Grandir dans la pauvreté augmente le risque de cumuler des difficultés tout au long de la vie.
Dès la naissance, les enfants nés dans des familles pauvres sont désavantagés.
Plus souvent, ils évoluent dans des environnements où les taux de chômage et de décrochage sont plus élevés, la santé moins bonne et l’espérance de vie, plus courte.
Ils sont davantage touchés par l’insécurité alimentaire.
Ils sont plus nombreux à commencer leur parcours scolaire avec un retard et à décrocher de l’école avant d’avoir obtenu leur diplôme. Sans diplôme, ils risquent de toucher un revenu annuel moyen inférieur durant leur vie active, d’être davantage sur le chômage, d’avoir de moins bonnes conditions de vie et de réduire leur espérance de vie.
Le décrochage : un cercle vicieux
La pauvreté accroît les risques de décrochage scolaire qui, en retour, accroît les risques de pauvreté.
Il existe des solutions
Centraide soutient un réseau de plus de 375 organismes et projets communautaires qui œuvrent sur tout le territoire du Grand Montréal. Ils interviennent principalement autour de quatre champs d’action prioritaires.
Pages connexes :
1. Seuil établi selon la MPC (Mesure du panier de consommation), mesure officielle de la pauvreté au Québec et au Canada..
2. Deux adultes et deux enfants.